Lundi 8 novembre au matin, des dégradations sur les grandes vitres de l’école élémentaire Robert Badinter ont pu être constatées avec stupeur par les boiséens. En effet, durant la nuit, la façade de l’établissement a été recouverte d’autocollants et d’inscriptions à la peinture contre le port des masques à l’école et contre la vaccination COVID.
Au-delà d’une propagande inadmissible de thématiques identifiées comme issues de mouvements extrémistes, cette dégradation volontaire du bien public n’est pas acceptable.
Il est en effet choquant et inadmissible d’utiliser ainsi les bâtiments de cette institution publique et républicaine qu’est l’école. C’est un lieu d’éducation d’apprentissage, d’ouverture au monde, un lieu d’accueil des enfants qui y découvrent la coopération, la tolérance et le respect, et où ils n’ont pas à subir les querelles des adultes. Comment peuvent-ils comprendre les dégradations infligées à leur école ? Comment peuvent-ils admettre que des adultes se soient livrés à ce type de démesure quand les principes d’enseignement s’appuient sur le respect et la tempérance ? Les oppositions vindicatives au vaccin ou au masque, n’ont pas leur place dans l’école qui doit demeurer un lieu d’éducation et de civilité.
Pour tous ces motifs, le maire et les élus condamnent avec la plus grande fermeté de telles pratiques et informent qu’une plainte a été déposée auprès de la gendarmerie.
